Les ingénieurs, ce métier à la fois impressionnant, recherché et en pas toujours facile d’accès. Les ingénieurs ne connaissent (presque) pas la crise. En effet, ce sont eux qui sont les plus nombreux à trouver un emploi dès la fin de leurs études et surtout, à occuper un poste de cadre, en Contrat à Durée Indéterminée (CDI) comme le souligne l’APEC (Agence pour l’emploi des cadres). Petit état des lieux du métier d’ingénieur.
Combien touche un / une ingénieur(e) ? Le salaire médian de cette profession est clairement au-dessus de celui du marché puisqu’un(e) ingénieur(e) débutant(e) dans les secteurs de la mécanique ou de l’industrie gagne environ 32 000 euros annuel, selon l’Agence pour l’emploi des cadres. D’après l’enquête des Ingénieurs et scientifiques de France (IESF), en confondant tous les secteurs, le salaire médian est encore plus important et va jusqu’à 34 000 euros. A noter également, les hauts salaires ont tendance à progresser plus rapidement que les plus bas.
Une rémunération dépendante du secteur d’activité et de l’école
Toutefois, la rémunération d’un ou d’une ingénieur(e) débutant(e) dépendra surtout du secteur d’activité et de l’école. Les grandes écoles comme Polytechnique ou encore Centrale Paris ont des grilles de salaires quelque peu déconnectées de celles des autres écoles d’ingénieurs comme le révèle Julien Weyrich, directeur senior au sein du cabinet de recrutement Page Personnel. Les secteurs qui payent le mieux ? Les industries extractives, banque et assurance et les industries chimiques.
Une égalité hommes / femmes ?
Si les hauts salaires ont eu tendance à augmenter, l’écart entre les salaires des ingénieurs débutants et ceux des ingénieures débutantes ne semble pas disparaître puisqu’il est de 36 321 euros pour les hommes et de 33 816 euros pour les femmes. Toutefois, il faut noter que les femmes privilégient souvent les secteurs les moins rémunérateurs. Quand hommes et femmes choisissent une école, un secteur et occupe un poste équivalent, les salaires sont identiques. Autre écart qu’il faut relativiser, c’est celui de la différence de salaires entre un poste occupé en région parisienne et un poste occupé en province. S’il y a quelques années, l’écart pouvait aller jusqu’à 5 000 euros, il n’est plus que de 1 000 ou 2 000 euros aujourd’hui.
D’autres articles peuvent vous intéresser :
- Carrière, recherche d’emploi : 6 traits de caractère qui en disent long sur vous
- Jeunes diplômés : CV, entretien d’embauche… comment s’y prendre ?
- Les jeunes ont envie de travailler !